À Malombo, les contours d’un projet structurant se dessinent jour après jour au-dessus des eaux du fleuve Nyong. En ce mois de mai 2025, l’infrastructure en chantier attire déjà les regards et nourrit de grands espoirs pour les populations locales, qui voient en elle bien plus qu’un simple ouvrage d’art.
Sur le terrain, les travaux orchestrés par l’entreprise CFHEC avancent à un rythme soutenu. Les différentes étapes du chantier se succèdent avec rigueur, traduisant une volonté ferme de respecter les échéances prévues. L’enthousiasme des ingénieurs et ouvriers est palpable, à l’image de leur engagement quotidien à faire émerger un pont qui reliera bien plus que deux rives.
Du côté de Minka, les opérations de terrassement ont pris leur envol. Déjà, les premiers volumes de sol déplacés témoignent de la transformation du paysage. Sur le plan technique, les fondations sont presque entièrement réalisées, avec les pieux quasiment en place. Deux piles majestueuses se dressent désormais, modifiant le décor naturel et confirmant la solidité du projet.
L’édifice, encore en devenir, impose déjà sa présence et suscite une grande fierté chez les habitants, pour qui cette réalisation est synonyme de développement et de désenclavement. Cependant, malgré cette avancée remarquable, quelques défis subsistent. Des retards dans le traitement de certaines facturations freinent légèrement la fluidité des opérations, tandis que quelques incidents liés à la sécurité du site rappellent l’importance d’un encadrement constant.
Ce chantier, au-delà de ses dimensions techniques, représente un symbole fort : celui d’un futur plus connecté pour les communautés riveraines. Une fois achevé, le pont de Malombo facilitera les échanges, renforcera les circuits économiques et apportera une nouvelle dynamique à la région.
Auréole TCHOUMI