Le 26 septembre 2025, le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a conduit la première session du Comité National de la Route, organe chargé de garantir une gestion durable des infrastructures routières au Cameroun.
Réunis autour du ministre, des responsables du transport, de la sécurité, de la décentralisation ainsi que des syndicats de la profession ont échangé sur les mesures à adopter face aux dégradations accélérées du réseau, souvent causées par la surcharge des poids lourds et le non-respect des règles de circulation.
Le membre du gouvernement a insisté sur la mise en activité rapide des comités locaux de la route afin de renforcer la coordination sur le terrain. Il a rappelé que la charge maximale autorisée reste fixée à 50 tonnes pour les ensembles articulés, et que le contrôle sera accentué, notamment aux frontières, afin d’éviter l’entrée de véhicules ne respectant pas les normes. La poursuite de l’installation des stations de pesage a également été confirmée, avec l’appui des forces de maintien de l’ordre.
En parallèle, un accent sera mis sur la sensibilisation des usagers et des autorités municipales pour améliorer la discipline routière et favoriser une meilleure prise en charge des équipements collectifs. Ces orientations visent à endiguer des pratiques nuisibles telles que l’utilisation de camions surchargés, le non-respect des périodes de restriction sur les routes en terre ou encore l’occupation anarchique des espaces de stationnement.
Les syndicats et organisations socioprofessionnelles présents ont salué cette démarche inclusive et réaffirmé leur engagement à accompagner l’État dans la protection du patrimoine routier. Le Comité National de la Route entend ainsi renforcer une gouvernance concertée du secteur, avec pour objectif une durabilité accrue des infrastructures au service du développement national.
Danielle BIDJA