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C’est par message Radio porté du 19 février 2024 que le Délégué Général à la Sûreté National a informé Raymond Essogo, que ses fonctions de Régional pour le Littoral prennent fin le 22 mars de l’année courante. Arrivé à Douala en mai 2011, Raymond Essogo s’est affirmé comme un acteur incontournable dans la lutte contre le Grand bandistisme et la haute criminalité. Il a passé presque treize années sans bouger de fauteuil et a même bénéficié en 2021 d’un prolongement de sa date de mise en retraite.
Le commandement est difficile, pour réussir il faut être dur même contre ton propre gré parfois
témoigne sous anonymat, un policier, Commissaire Spécial en service dans le Littoral. Pour lui comme pour bien d’autres, Raymond Essogo était au-delà de tout un homme strict, rigoureux et intransigeant avec le boulot. Face à des choix parfois difficiles, il avait la lourde responsabilité de défendre la légalité républicaine et l’ordre public. Ferme, peu sont ceux qui peuvent témoigner avoir déjà vu le sourire du Divisionnaire Raymond Essogo. Pourtant, selon une autre source policière, c’était une tactique de flic pour demeurer froid et impassible face aux mutations du temps et aux exigences de la fonction.
Au plus haut point de la crise qui secoue les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le Chef de corps de la Police dans le Littoral a activé une viligance sans précédent, quadrillé la capitale et effectué des boucles et patrouilles permanentes, pour sécuriser la Région et ses habitants. C’est sous son magistère que le trafic d’armes à feu à Douala a été réduit à sa plus simple expression. Sa plus grande contribution à Douala, c’est sans doute l’extinction de tous les îlots d’insécurité qui écumaient la capitale économique avant son arrivée.
Pour beaucoup d’observateurs de la scène et des fonctionnaires de Police, c’est un homme d’action, de terrain et de stratégie qui se retire du Commandement.
Il s’en va le 22 mars courant, après une carrière bien remplie au service de la Patrie.
Auréole TCHOUMI