Yaoundé, 26 mai 2025 – Le Ministère des Travaux Publics (MINTP) a présenté ce lundi un tableau exhaustif de ses réalisations récentes et de ses ambitions à venir, lors de la session du Comité Interministériel d’Examen des Programmes (CIEP). C’est le Secrétaire Général du ministère, Urbain Noël Ebang Mve, qui a conduit l’exposé devant un parterre de responsables gouvernementaux, sous la présidence du Ministre des Finances.
L’objectif de cette rencontre interministérielle était double : évaluer la performance des programmes exécutés sur la période 2023-2025, et fixer les grandes orientations pour le cycle budgétaire 2026-2028, en cohérence avec les objectifs de la Stratégie Nationale de Développement 2030 (SND30).
Au cœur de la présentation du MINTP, une volonté affirmée d’inscrire ses actions dans une logique d’impact concret sur le développement. Deux axes majeurs structurent ainsi sa mission : le bitumage de 6 000 km de routes, en priorité sur les corridors stratégiques et les routes nationales encore en terre, et la réhabilitation de 3 000 km de routes déjà bitumées.
Le Secrétaire Général a également mis en lumière la synergie mise en place avec les structures sous tutelle – l’École Nationale Supérieure des Travaux Publics, le MATGENIE et le LABOGENIE – pour renforcer les capacités nationales en matière de formation, d’innovation et de contrôle qualité. Ces partenariats permettent au MINTP d’allier expertise technique et efficacité opérationnelle.
Sur le plan des réalisations, les résultats de la période 2023-2024 témoignent d’un rythme soutenu : 2 077 km de routes bitumées et 832 km réhabilitées. Pour l’année 2025, le ministère table sur la livraison de 616 km de routes neuves et la réhabilitation de 250 km supplémentaires.
En prévision du triennat 2026-2028, plusieurs recommandations ont été formulées afin d’optimiser le cadre de performance. Il s’agit notamment d’affiner la lecture des indicateurs de résultats, en distinguant clairement les indicateurs de flux (projets en cours) de ceux de stock (acquis consolidés), de renforcer les études techniques en y intégrant la maîtrise d’œuvre, et d’ajuster l’organigramme pour une meilleure efficacité administrative.
Le Secrétaire Général a enfin insisté sur l’importance du dispositif de contrôle de gestion et du dialogue budgétaire instauré au sein du ministère, garantissant ainsi une gouvernance conforme aux règles en vigueur, axée sur la transparence et la redevabilité.
Les propositions formulées par le MINTP seront prochainement soumises à l’examen du Premier Ministre, en vue de leur inscription dans le budget triennal 2026-2028. Une étape cruciale dans la poursuite des grands chantiers d’infrastructure au service du développement national.