À Nchiayang, dans l’arrondissement de Deuk (département du Mbam-et-Inoubou), le chantier de construction du pont sur le fleuve Mbam affiche ses premiers signes visibles d’avancement. Malgré des pluies encore présentes dans la zone, les équipes techniques poursuivent leurs opérations avec détermination, rassurant progressivement les populations locales. La base-vie est désormais opérationnelle et l’intensification des mouvements d’engins témoigne d’un déploiement effectif sur le terrain.
Entrés dans leur phase d’exécution, les travaux ont suivi une série de préparatifs indispensables, dont les levés topographiques et des études géotechniques complémentaires. Depuis ces étapes préliminaires, l’entreprise chargée du projet a lancé plusieurs prestations majeures : terrassement des voies d’accès, mise en forme de l’accès à l’ouvrage et démarrage des travaux liés aux appuis du futur pont.
Au 5 novembre 2025, le niveau d’avancement global du chantier est évalué à 10 %. Une progression jugée encourageante, l’entreprise prévoyant d’accélérer significativement le rythme dès l’installation durable de la saison sèche, plus propice aux travaux d’infrastructure lourde.
Le projet consiste à construire un pont mixte à bipoutre métallique de 130 mètres linéaires, réparti en trois travées (35 m – 60 m – 35 m). L’ouvrage comprendra une chaussée à deux voies, large de 7 mètres, accompagnée de deux accotements de 1,50 m chacun. Il prévoit également l’aménagement de 5,415 km de voies d’accès pour assurer le raccordement du pont à la Nationale N°4, permettant ainsi une meilleure fluidité du trafic et un désenclavement accru de la zone.
Les riverains suivent avec attention l’évolution du chantier, conscient de l’importance stratégique de cette infrastructure pour la mobilité locale et la dynamisation économique du secteur. Avec la montée en puissance attendue des travaux dans les prochaines semaines, le projet du pont de Nchiayang s’impose déjà comme un levier majeur d’intégration et de développement pour la région.
Auréole TCHOUMI
