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Au lendemain de l’annulation du sommet de Luanda, les tensions entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda s’intensifient, chaque pays s’accusant mutuellement de torpiller les efforts de paix. L’entrevue prévue dans la capitale angolaise, sous l’égide du médiateur João Lourenço, devait marquer un tournant dans les relations tumultueuses entre les deux nations. Malgré les attentes, aucune solution concrète n’a pu émerger, plongeant la région dans une incertitude prolongée.
Pendant ce temps, en Guinée, la société civile appelle au dialogue. Une plateforme regroupant plusieurs organisations a exhorté le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, à engager des discussions inclusives avec l’ensemble des acteurs politiques. Dans une déclaration faite ce dimanche à Conakry, les leaders de la société civile ont insisté sur l’urgence de rassembler toutes les voix pour tracer une voie commune vers une transition réussie. Cet appel traduit la volonté de nombreuses parties prenantes d’éviter un enlisement dans les divisions.
Au Kenya, le combat pour les droits humains prend une autre dimension après la répression d’une marche contre les féminicides à Nairobi. La semaine dernière, dix manifestants, dont le directeur exécutif d’Amnesty International Kenya, avaient été arrêtés. Ce dernier a comparu devant la justice ce lundi, symbolisant la détermination des activistes à dénoncer les violences faites aux femmes malgré les pressions.
Ces événements, qui se déroulent à des échelles et contextes différents, illustrent les défis communs auxquels le continent africain fait face : la quête de paix, de justice et d’équité sociale.
Auréole TCHOUMI