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Les faits sont les faits, Jeannot Ekwalla a composé une centaine de chansons à succès : De « Biyeya muma ngoh » d’Henri Njoh (pour lequel son nom n’apparaît même pas sur la fiche technique) à » Mussima mua su » de Mbangue Show, « Lambo na Lambo » de Pierre de Moussy, « Jemea longo » de Bebey Manga, « Malea ma muto » et « les mêmes idées » de Marthe Zambo ou encore « Lele mumi » et « Avant toi » de Cathy Ewande, en passant par « Pardonne moi » de Sergeo Polo, les Camerounais continuent de déguster le fruit de sa grande créativité musicale.
Né Ekwalla Ekwalla Eyobe Jean Daniel, il montre très tôt sa passion pour la musique, à Deido, quartier réputé pour la création musicale dans la capitale économique du Cameroun. Normal. Son père Stéphane Ekwalla était un sous-préfet fan de musique, au point de posséder un piano à la maison.
Très tôt, il a compris que sa voix ne ferait pas de lui, un autre Ben Decca. Il s’est alors investi dans la maîtrise du piano, puis, progressivement, à la composition musicale. Encouragé par Ebeny Donald Wesley, il se retrouve à Kumba, aux côtés de Johnny Tezano, puis au Nigeria avec Fela et Tom Yom’s.
Toute l’expérience engrangée va lui permettre de développer des capacités de composition musicale qui font désormais de lui, une légende, certes encore peu connue, non parce qu’il aime la discrétion, mais à cause d’une organisation encore tatillonne du secteur musical…
Frenzie Tang