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Bafoussam, 11 décembre 2024
Malgré les dangers, les difficultés et l’incertitude qui entourent les voyages clandestins, de nombreux jeunes Camerounais continuent de tenter de rejoindre l’Europe et les Amériques par des voies illégales. Ce phénomène, qui prend de l’ampleur au fil des années, suscite des inquiétudes grandissantes quant à l’avenir du pays et à la fuite des cerveaux.
Conscient de l’urgence de la situation, un atelier s’est tenu à Bafoussam, ce 11 décembre 2024, sous l’égide du député jeune Emmanuel Ngoho, en partenariat avec la délégation régionale de la Jeunesse et de l’Éducation civique ainsi que le Fonds national de l’emploi. Cet événement visait à trouver des solutions concrètes pour enrayer ce fléau qui touche particulièrement la jeunesse camerounaise.
Lors de cet atelier, des experts ont rappelé que le Cameroun possède les ressources nécessaires pour garantir à ses citoyens un avenir prospère. Ils ont notamment souligné les dangers auxquels s’exposent les jeunes qui optent pour des voyages clandestins, ainsi que les nombreuses vies perdues en mer ou dans des conditions précaires.
Pour lutter contre cette hémorragie humaine, les participants ont proposé plusieurs pistes au gouvernement camerounais, parmi lesquelles : la création d’emplois, l’investissement dans des secteurs clés comme l’agriculture, l’élevage, l’industrie et le tourisme, le renforcement de la sécurité des frontières, et la promotion d’une sensibilisation accrue auprès des jeunes. Le développement humain et durable a également été mis en avant comme levier essentiel pour freiner l’immigration illégale.
Bien que ces propositions ne soient pas exhaustives, elles pourraient contribuer à réduire l’exode des jeunes Camerounais en quête d’une vie meilleure à l’étranger. Le député Emmanuel Ngoho a d’ailleurs exprimé son intention de multiplier ce genre d’initiatives pour encourager les jeunes à prendre conscience des dangers et à considérer des alternatives viables pour leur avenir au sein de leur propre pays.
Leclerc Tsakem