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Le pillage de nos ressources minérales ne préoccupe pas les défenseurs des droits humains ? Pourquoi ils n’en parlent pas ?
Les bailleurs de fonds des associations de défenses des droits de l’homme et des libertés sont par ailleurs des pilleurs voire des négociants des ressources naturelles.
A leurs yeux, celles-ci sont des victimes silencieuses et les populations locales qui vivent sur les sites immensément riches n’ont pas droit à la parole. Ces communautés locales sont prises en otage entre le marteau des exploitants/pilleurs et l’enclume des mouvements irrédentistes lourdement armés qui contrôlent l’exploitation des ressources naturelles aux dépens des intérêts des populations vulnérables.
Sans eau potable ou quelques sources qui existent sont polluées, sols pollués, pas de route, pas d’école encore moins de centre de santé, tel est le visage apocalyptique qu’affichent les zones aux sous-sols très riches en ressources géologiques.
Au menu du jour, dans les rencontres internationales des droits de l’homme, zéro point à l’ordre du jour réservé à l’extraction des ressources naturelles et l’avenir des populations locales indignées.
Qui paye le bal, mène la danse dit-on.
Didier Yimkoua
Le Mouvement Écologie en Marche
Le Grenier de l’histoire
Demain c’est aujourd’hui