La montée inquiétante de la consommation de Tramadol chez les jeunes Camerounais suscite une mobilisation nationale. Ce médicament, détourné de son usage médical, est devenu une drogue de choix pour de nombreux adolescents et jeunes adultes, malgré ses effets dévastateurs sur la santé physique et mentale.
Face à cette crise grandissante, plusieurs artistes et figures publiques camerounaises ont décidé d’agir. À travers des chansons, des campagnes de sensibilisation et des interventions publiques, ces ambassadeurs de la lutte contre le Tramadol s’efforcent de sensibiliser les jeunes et leurs familles sur les dangers de cette addiction. Ces actions s’inscrivent dans un contexte où le trafic illicite de cette substance prolifère, alimentant une consommation abusive dans les zones urbaines et rurales.
Les conséquences de cette consommation sont alarmantes : troubles psychologiques, dommages neurologiques, dépendance sévère, et même des cas de décès liés à des surdoses. Pourtant, le Tramadol continue de circuler illégalement, souvent vendu à bas prix dans des marchés informels ou via des réseaux clandestins.
Les artistes camerounais, en collaboration avec les autorités sanitaires et des organisations non gouvernementales, appellent à une prise de conscience collective. Ils plaident pour un renforcement des mesures de contrôle, une meilleure application des lois sur les stupéfiants, et un accompagnement des jeunes en situation de dépendance.
Le combat contre le Tramadol dépasse les campagnes de sensibilisation. Il s’agit d’un enjeu de santé publique, mais aussi d’une bataille pour sauver une génération en proie à des tentations destructrices. Le message des artistes est clair : une jeunesse consciente et saine est essentielle pour bâtir l’avenir du Cameroun.
Auréole TCHOUMI