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Dans une finale pleine de tension et d’intensité au Stadio Olimpico de Rome, le Bologne FC a écrit l’une des plus belles pages de son histoire en décrochant la Coupe d’Italie face à l’AC Milan (1-0). Plus de cinquante ans après son dernier sacre, le club rossoblù renoue avec la gloire en remportant ce prestigieux trophée pour la troisième fois, après les éditions de 1970 et 1974.
Le héros du soir se nomme Dan Ndoye. L’attaquant suisse a libéré les siens à la 53e minute d’un match âprement disputé. Lancé dans le dos de la défense milanaise, Ndoye a ajusté Mike Maignan d’une frappe croisée imparable, déclenchant une explosion de joie dans les tribunes, où les supporters bolognais avaient fait le déplacement en masse. Ce but, aussi magnifique que décisif, restera gravé dans les mémoires des tifosi comme celui du renouveau.
Face à eux, l’AC Milan a affiché une maîtrise territoriale sans partage. Les hommes de Stefano Pioli ont monopolisé le ballon, multipliant les offensives portées notamment par Rafael Leão et Christian Pulisic. Mais la domination rossonera s’est heurtée à un mur : la défense de Bologne, impeccablement organisée, n’a jamais cédé. À l’image d’un Sam Beukema infranchissable dans l’axe et d’un Lukasz Skorupski auteur de plusieurs parades déterminantes, les Bolognais ont fait preuve d’une solidité exemplaire.
Ce succès vient couronner une saison exceptionnelle pour le club émilien. Déjà qualifié pour la prochaine Ligue des champions — une première depuis 1964 —, Bologne confirme son renouveau spectaculaire sous la direction de Vincenzo Italiano. Arrivé en début de saison, le jeune entraîneur italien a su insuffler un nouvel esprit à son équipe, faite de discipline, d’intelligence tactique et de talent. En offrant à ses supporters ce doublé historique — retour sur la scène européenne et trophée national —, le Bologne FC clôt un chapitre de rêve et ouvre une nouvelle ère d’ambition et de fierté retrouvée.
Auréole TCHOUMI