Dja-et-Lobo, 13 mai 2025 — À peine quelques mois après la réception provisoire des travaux de construction de la section routière Ekong–Carrefour Biyebe, un acte de vandalisme vient entacher les efforts de modernisation engagés dans cette partie du pays.
En pleine visite de garantie effectuée par l’équipe en charge du projet, des riverains ont été surpris en train de dégrader volontairement l’infrastructure. Munis de pelles, ces individus s’étaient donné pour mission d’extraire des gravillons des accotements, pourtant essentiels à la stabilité et à la durabilité de la chaussée. Le but de leur manœuvre : remplir un camion benne avec les matériaux récupérés, au mépris total des lois et de l’intérêt collectif.
Pris en flagrant délit, les auteurs de cet acte d’incivisme ont immédiatement été interpellés. Ils ont été remis à la brigade de gendarmerie compétente pour répondre de leurs actes devant la justice.
Cet incident soulève de vives inquiétudes quant à la préservation du patrimoine routier, fruit d’importants investissements publics. La route Ekong–Carrefour Biyebe, construite selon les standards techniques en vigueur, représente une avancée majeure pour le désenclavement de la région et le développement socio-économique local. La dégradation prématurée de cet ouvrage porte un sérieux préjudice à ces objectifs.
Les autorités rappellent que la protection des infrastructures publiques est une responsabilité collective. Tout acte de vandalisme sera désormais traité avec la plus grande rigueur, afin de décourager de tels comportements nuisibles à la communauté.
Une enquête est en cours pour déterminer l’ampleur des dégâts et envisager les mesures de réparation nécessaires. Pendant ce temps, un appel solennel est lancé à tous les citoyens : préserver les biens publics, c’est garantir un avenir meilleur pour tous.
Auréole TCHOUMI