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Une pharmacienne a perdu la vie et quatre autres personnes ont été blessées le 28 avril, à Kouket-Maloum, après la chute d’un baobab sur le centre médical d’arrondissement de Koukouet, dans le département du Noun. L’incident survient alors que la pluie et le vent secouaient la zone.
Les habitants de Kouket-Maloum, dans le département du Noun, ont vécu une soirée de deuil ce 28 avril. Aux environs de dix-huit heures, une pluie accompagnée de violentes rafales de vent s’est abattue sur la localité. Un baobab, situé à quelques mètres du Centre médical d’arrondissement (CMA) de Koukouet, n’a pas résisté à la puissance des éléments. L’arbre s’est effondré sur le bâtiment principal de la structure hospitalière.
La chute a coûté la vie à la pharmacienne du CMA. Elle se trouvait dans son bureau, servant des médicaments aux patients au moment du drame. Quatre autres personnes ont été blessées. Elles ont été transférées à l’hôpital régional annexe de Foumban, où elles ont reçu des soins.
Le médecin-chef de l’établissement, le docteur Mbombo Mactor, a fait savoir qu’une évaluation des dégâts matériels était en cours. Il évoque de nombreuses pertes, sans encore en établir le chiffrage exact.
Dès les premières heures suivant l’incident, le préfet du Noun, Donatien UM, et le roi de Foumban, Sa Majesté Mohamed-Nabil Nfonrifum Mbombo Njoya, se sont rendus sur les lieux pour constater l’ampleur des dommages.
Dans la région de l’Ouest, l’émotion est vive. Les avis divergent sur les causes de l’incident. Si certains pointent du doigt les intempéries, d’autres évoquent des signes surnaturels. Dans la tradition locale, la chute d’un baobab, arbre sacré pour beaucoup, n’est jamais anodine. Il y a quatre ans, un autre baobab voisin de l’hôpital régional de Bafoussam avait pris feu, endommageant l’enceinte de l’établissement. Quelques semaines plus tard, le roi de cette localité disparaissait.
L’histoire se répète, et les esprits s’interrogent. À Kouket-Maloum, les populations pleurent une pharmacienne dévouée et espèrent un retour au calme dans cette région marquée par le drame.
Leclerc Tsakem